La Communauté du Pacifique (CPS)
La Communauté du Pacifique (CPS) est une organisation internationale technique, bilingue, qui compte parmi ses membres les États et territoires anglophones et francophones de la région.
Œuvrant en Océanie, la CPS a été fondée en 1947 à Canberra, peu après la Seconde Guerre mondiale, par l'Australie, les États-Unis, la France, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. À l’époque, ces six pays administraient des territoires du Pacifique et anticipaient les avantages qu’ils pourraient retirer en leur apportant une aide « coordonnée ».
Appelée à l’origine « Commission du Pacifique Sud », elle a été rebaptisée en 1997 « Secrétariat général de la Communauté du Pacifique ». Aujourd'hui elle est appelée Communauté du Pacifique et sa zone d'intervention s'étend désormais du Nord au Sud du Pacifique.
Les membres de la CPS
La Communauté du Pacifique comporte 26 membres, dont 22 pays et territoires insulaires du Pacifique ainsi que les quatre membres fondateurs que sont l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la France et les États-Unis.
Les membres insulaires sont les suivants : Îles Cook, Fidji, Kiribati, Îles Mariannes du Nord, Nouvelle-Calédonie, Palaos, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Îles Pitcairn, Polynésie française, Tokelau, Tonga, Tuvalu, Niue, Marshall, États fédérés de Micronésie, Wallis-et-Futuna, Nauru, Îles Salomon, Samoa américaines, Vanuatu, Samoa.
Engagement et contribution de la Nouvelle-Calédonie au sein de la CPS
Pays hôte de cette organisation et consciente du rôle important et du poids de la CPS dans le Pacifique, la Nouvelle-Calédonie a depuis de nombreuses années considérablement développé son implication au sein de la CPS.
Cette démarche a été matérialisée par la conclusion entre la Nouvelle-Calédonie et la CPS d’une stratégie conjointe de pays ayant pour objet de définir le cadre stratégique de la collaboration entre les deux entités. Définissant pour les cinq années à venir les grandes orientations des travaux d’assistance que la CPS pourra apporter au pays, cette stratégie institue, en outre, le principe du bénéfice mutuel entre les deux parties. Contrairement aux autres stratégies conjointes de pays conclues par la CPS, celle-ci reconnaît l’important soutien que lui apporte la Nouvelle-Calédonie et les bénéfices qu’elle retire de la présence de son siège à Nouméa. Cet outil essentiel a été élaboré en tenant précisément compte des travaux déjà effectués dans le cadre de la construction en Nouvelle-Calédonie du Schéma d’aménagement et de développement « NC 2025 ».
Dans cette perspective, la Nouvelle-Calédonie a souhaité systématiser sa relation opérationnelle avec la CPS en instituant au sein de son Service de la coopération régionale et des relations extérieures un pôle de la coopération multilatérale chargé de veiller à la bonne collaboration entre, d’une part, les institutions de la Nouvelle-Calédonie et l’ensemble des acteurs calédoniens impactés par les travaux de l’organisation, et, d’autre part, les divisions de la CPS.