L’Accord commercial des pays insulaires du Pacifique (PICTA)
L’élargissement de l’accord PICTA au commerce des services ainsi que la migration temporaire des travailleurs sont engagés depuis mars 2008. Après sept cycles de négociations, le Protocole « services » de l’accord PICTA a été proposé à la signature le 28 août 2012, pour une période initiale d’un an. Pour le moment, neuf pays dont les Îles Cook, les États fédérés de Micronésie, Kiribati, les Îles Marshall, Samoa, les Îles Salomon,Tonga, Tuvalu et le Vanuatu l’ont signé. Cependant son volet « échange de services » ne prend pas en compte la diversité des réalités économiques insulaires. Il ne s’inscrit pas dans le cadre d’échange multilatéral de l’accord général sur le commerce et les services. Ainsi, une expertise technique extérieure semble indispensable pour accompagner les membres du FIP dans leur transition vers le libre-échange.
En outre, le PICTA prévoit l’ouverture de négociations avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande en vue d’élargir la zone de libre-échange. Il doit aboutir à une meilleure protection des consommateurs dans les économies insulaires pour in fine créer des emplois. Le but de l’instauration de ce marché régional est d’encourager l’accroissement des investissements directs étrangers (IDE) à destination des îles isolées du Pacifique. La possibilité d’atteindre un marché régional harmonisé de sept millions de personnes peut encourager les investissements.