Commission des pêches du Pacifique occidental et central (WCPFC)
Sa zone d’action couvre les zones économiques exclusives des pays océaniens à l’intérieur desquelles des mesures de gestion compatibles avec celles de l’organisation doivent être mises en place par les États côtiers.
La WCPFC comporte 25 membres : l'Australie, la Chine, le Canada, les Îles Cook, l'Union européenne, les États fédérés de Micronésie, Fidji, la France, le Japon, Kiribati, la République de Corée, la République des Îles Marshall, Nauru, la Nouvelle-Zélande, Niue, Palau, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les Philippines, Samoa, les Îles Salomon, Taipei chinois, le Royaume de Tonga, Tuvalu, les États-Unis d'Amérique et le Vanuatu.
Hormis les membres de la WCPFC, de nombreux territoires sont présents à cette commision dont la participation est décidée, sur une base annuelle, par la WCPFC : les Samoa américaines, les Îles Mariannes du Nord, la Polynésie française, Guam, la Nouvelle-Calédonie, Tokelau ainsi que Wallis-et-Futuna.
La Nouvelle-Calédonie est un territoire participant. Elle prend part aux négociations mais ne peut pas bloquer seule un consensus. Elle ne dispose pas d’un droit de vote. Pour elle, les enjeux sont multiples :
- participer à l’effort de gestion régionale des ressources partagées par la région ;
- s’insérer dans la région ;
- préserver les intérêts d’accès à la ressource pour notre flottille thonière (en faisant connaitre ses attentes et caractéristiques).
La WCPFC compte trois instances :
- Le comité scientifique : il fait des points de situation sur les stocks, les dynamiques de population… et des recommandations en relation avec l’état des stocks.
- Le comité technique et de contrôle : il étudie le respect des mesures de gestion par les membres et propose également des mesures appropriées.
- La réunion plénière : elle prend les décisions.
La WCPFC a un système de surveillance de pêche (observateurs, VMS – système d’observation des navires par satellite en lien avec la FFA) et des moyens de contrôle pour la haute mer s’appuyant sur des navires déclarés par les pays membres. Elle dispose d'un secrétariat administratif où travaillent environ trente personnes.