Philippe Germain, lauréat de la Palme Ifrecor

22 novembre 2018

Information

La Ministre des Outre-mer, Annick Girardin, a remis la Palme Ifrecor le 20 novembre à Joël Viratelle, directeur de la Maison de la Nouvelle-Calédonie, qui représentait Philippe Germain.

La Ministre des Outre-mer, Annick Girardin, a remis la Palme Ifrecor le 20 novembre à Joël Viratelle, directeur de la Maison de la Nouvelle-Calédonie, qui représentait Philippe Germain.

Le président du gouvernement fait partie des trois élus ultramarins récompensés par la Palme Ifrecor 2018. Cette distinction lui a été décernée au titre de son projet en lien avec la protection et la valorisation du Parc naturel de la mer de Corail.

Depuis 2011, le concours de la palme Ifrecor (Initiative française pour les récifs coralliens) met en lumière chaque année les actions et politiques menées et soutenues par un(e) élu(e) des Outre-mer français en faveur des coraux et de leurs écosystèmes associés. À l’occasion de l’année internationale pour les récifs coralliens, la Palme Ifrecor 2018 a distingué pour la première fois, un élu issu de chacun des trois bassins océaniques (Indien, Pacifique et Atlantique) au sein desquels des territoires ultramarins sont présents. Parmi les lauréats, le président du gouvernement Philippe Germain qui a porté la candidature calédonienne.

Préservation et croissance durable

Au cœur de son projet, intitulé « mise en place d'une politique de préservation et d'exploitation durable de l'espace maritime de la Nouvelle-Calédonie », figure le Parc naturel de la mer de Corail. « Ce prix, je le reçois également comme un hommage à la  volonté des Calédoniens de préserver et de valoriser cet environnement marin exceptionnel », a déclaré Philippe Germain dans son discours prononcé par le directeur de la Maison de la Nouvelle-Calédonie à Paris, Joël Viratelle. L’aire marine protégée, l’une des plus vastes au monde, s’est dotée cette année d’un plan de gestion, co-construit  entre les institutions, les autorités coutumières, les professionnels et la société civile au sein d’un comité de gestion. Dans la foulée, l’ensemble de ses récifs les plus précieux ont été classés le 14 août dernier par arrêté du gouvernement. « La protection de ces espaces nécessite une connaissance approfondie des écosystèmes (…). C’est pourquoi la recherche est au cœur de la démarche. J’installerai le 12 décembre, un comité scientifique de haut niveau », a souligné le président du gouvernement. La recherche et l’innovation concourent en effet à l’ambition de faire de la préservation de la biodiversité un modèle de croissance durable.

Une vitrine pour la Calédonie

C’est la troisième fois qu’un projet calédonien est récompensé par la Palme Ifrecor. Largement relayés par les médias, les résultats de ce concours offrent de la visibilité. Une belle opportunité pour le Parc naturel de la mer de Corail. « J’en suis très fier et je souhaite que collectivement, en Nouvelle-Calédonie, nous puissions, aux côtés de la communauté internationale, des scientifiques, des ONG et des fondations, nous mobiliser pour répondre aux nombreux défis qui accompagnent la mise en place de cette politique », a conclu le président du gouvernement. 

Le parc comprend un tiers des récifs pristines de la planète, considérés comme les derniers exemples de récifs vierges de tout impact humain (© Conservation International/Pierre Laboute).

Le parc comprend un tiers des récifs pristines de la planète, considérés comme les derniers exemples de récifs vierges de tout impact humain (© Conservation International/Pierre Laboute).

 

Les autres lauréats

Le lauréat du bassin indien est Brigitte Absyte, conseillère municipale de la commune de Trois-Bassins pour le projet réunionnais « Création et gestion de l’Aire Marine Éducative de la Souris Blanche ». Celui du bassin atlantique est Jean-Marc Cardon, conseiller municipal en charge de la pêche et des énergies renouvelables de la ville du Carbet pour le projet « zone marine protégée du Pothuau ».

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