Programme et fonds pour l'environnement (PNUE et FEM)
A propos du PNUE Asie-Pacifique
En Asie-Pacifique, le PNUE opère par le biais de son bureau régional pour l'Asie et le Pacifique et travaille dans 41 pays de la région. Le PNUE travaille avec les gouvernements, les autorités locales, la société civile, d'autres entités des Nations Unies, les institutions régionales et internationales, ainsi que le secteur privé pour développer et mettre en œuvre des politiques et des stratégies propres et plus sûres qui catalysent l'utilisation efficace des ressources naturelles de la région et visent à limiter la dégradation de l’environnement et les risques humains.
Domaines d’activités
Favoriser le dialogue et les partenariats pour la gestion rationnelle de l'environnement.
Son travail est axé sur six priorités thématiques transversales du PNUE :
- le changement climatique
- catastrophes et conflits
- la gestion des écosystèmes
- la gouvernance environnementale
- substances nocives et des déchets dangereux
- l'efficacité des ressources - consommation et de production durables
- environnement à l'étude
Au niveau régional, le PNUE soutient la Conférence ministérielle Asie-Pacifique sur l'environnement et le développement, tenue tous les cinq ans. Il s'agit d'un effort de collaboration entre la Commission économique et sociale pour l'Asie et le Pacifique (CESAP), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la Banque asiatique de développement et le PNUE.
Le PNUE a établi le Dialogue environnemental Asie-Pacifique (SEPD), qui se réunit chaque année pour discuter des nouveaux enjeux et des orientations pour les programmes du PNUE dans la région. Il permet notamment d'identifier les questions environnementales au niveau régional.
Dans le Pacifique
Le PNUE travaille en étroite collaboration avec le PROE (Programme régional océanien pour l’environnement), basé aux Samoa.
Le 2 Septembre 2014, le Premier ministre des Samoa et le Directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) ont inauguré le nouveau bureau sous-régional du PNUE pour le Pacifique basé à Apia, Samoa et signé l'accord avec le pays hôte
« C’est une reconnaissance par la communauté internationale et l'Assemblée générale des Nations Unies de mieux cerner les besoins et les réalités de la région du Pacifique et de travailler directement sur le terrain. », a déclaré le Premier ministre des Samoa.
La création de ce nouveau bureau est l'un des résultats des décisions arrêtées par les États membres lors de la Conférence 2012 des Nations Unies sur développement durable Rio + 20. Elle marque la volonté de renforcer le rôle du Programme des Nations Unies pour l'environnement comme autorité environnementale mondiale.
La création ce bureau pour le Pacifique permettra au PNUE de renforcer sa présence régionale, afin d'aider les pays dans la mise en œuvre de leurs politiques environnementales nationales comme cela a été demandé dans le document final de Rio. Il permettra au PNUE de développer des projets importants dans le Pacifique, en particulier pour les travaux sur les substances appauvrissant la couche d'ozone et sur la gestion marine et côtière, les espèces envahissantes et la gestion des déchets financé par le FEM.
L'ouverture du Bureau du PNUE pour le Pacifique arrive à un moment critique pour les pays du Pacifique alors qu'ils sont confrontés aux multiples défis posés par le changement climatique et l'élévation du niveau de la mer en même temps que la fin de leurs efforts nationaux visant à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement.
Le bureau sera adaptée pour soutenir les pays du Pacifique pour la période post 2015 et la mise en œuvre des objectifs de développement durable, ainsi que pour rendre opérationnel les décisions des Ministres à l'Assemblée des Nations Unies pour l'environnement sur des questions cruciales comme les produits chimiques et les déchets et la consommation et la production durables.
L'emplacement du bureau dans l’enceinte du PROE permettra au PNUE de tirer parti de la vaste expérience, de l'expertise et des réseaux du PROE pour répondre aux besoins des pays du Pacifique.
Pour plus d'informations : http://www.unep.org/roap/
Le Fond pour l'Environnement mondial
Le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) réunit 182 pays – en partenariat avec des institutions internationales, des organisations non gouvernementales et le secteur privé – pour s’attaquer à des problèmes environnementaux à caractère mondial. Organisme financier indépendant, le FEM accorde des financements aux pays en développement et aux pays en transition pour des projets concernant la biodiversité, le changement climatique, les eaux internationales, la dégradation des sols, la couche d’ozone et les polluants organiques persistants.
Ces projets profitent à l’environnement à l’échelle de la planète. Ils sont le trait d’union des enjeux écologiques à l’échelle locale, nationale et mondiale, et favorisent l’adoption de moyens d’existence viables. Créé en 1991, le FEM est aujourd’hui la principale source de financement des projets d’amélioration de l’état environnemental du globe. Il a accordé des aides à hauteur de 8,6 milliards de dollars sur ses fonds propres et mobilisé plus de 36,1 milliards de dollars de cofinancement à l’appui de plus de 2 400 projets dans plus de 165 pays en développement ou en transition.
Dans le cadre de son programme de micro financements, il a également accordé directement plus de 10 000 financements à des organisations non gouvernementales et à des organismes de proximité.
Le FEM est un partenariat qui rassemble dix organisations : le Programme des Nations Unies pour le développement, le Programme des Nations Unies pour l’environnement, la Banque mondiale, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel, la Banque africaine de développement, la Banque asiatique de développement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Banque interaméricaine de développement et le Fonds international de développement agricole.
Le Groupe consultatif pour la science et la technologie fournit des avis techniques et scientifiques sur les politiques et les projets du FEM. Le FEM fait également office de mécanisme financier pour les conventions suivantes :
- Convention sur la diversité biologique (CDB)
- Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC)
- Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (POP)
- Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULD)
- Bien qu’il ne soit pas formellement lié au Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, le FEM appuie sa mise en œuvre dans les pays en transition.
Pour plus d'informations : http://www.thegef.org/gef/home