La Calédonie au rendez-vous de la Pacific Expo

28 octobre 2021

Le stand virtuel du gouvernement et des trois provinces met l’accent sur les opportunités d’investissement et les atouts touristiques de la Nouvelle-Calédonie.

Le stand virtuel du gouvernement et des trois provinces met l’accent sur les opportunités d’investissement et les atouts touristiques de la Nouvelle-Calédonie.

La deuxième édition de la Pacific Exposition, organisée par le gouvernement de la République d’Indonésie, bat son plein du 27 au 30 octobre. Vingt pays et territoires du Pacifique, dont la Nouvelle-Calédonie, participent à cet événement virtuel qui vise à renforcer la coopération régionale et à encourager la relance économique à la suite de la crise sanitaire.

Initiée en 2019 par le gouvernement d’Indonésie, en partenariat avec la Nouvelle-Zélande et l’Australie, la toute première Pacifique Exposition avait rencontré un beau succès. En quatre jours, l’événement, qui s’était déroulé à Auckland, avait attiré environ 5 000 visiteurs et enregistré plus de 7,6 milliards de francs de contrats et de promesses d’affaires. Portée par cette dynamique, la manifestation a été reconduite cette année du 27 au 30 octobre, mais pandémie de Covid-19 oblige, sous un format dématérialisé (inscription gratuite pour visiter les stands et assister aux forums). Toujours dans l’objectif de développer les relations commerciales, de multiples fonctionnalités interactives et une plate-forme de jumelage d’entreprises (business matching) sont proposées aux participants.

27 entreprises calédoniennes

Comme lors de sa précédente participation, la Nouvelle-Calédonie est à nouveau bien représentée à la Pacific Exposition. Ses neuf stands virtuels présentent ses opportunités d’investissement, ses atouts touristiques et mettent à l’honneur 27 entreprises calédoniennes dans les secteurs de la santé, de l’élevage, du BTP, du numérique, etc. (lire l’encadré).

« Notre présence à cette exposition manifeste la volonté de la Nouvelle-Calédonie de s’insérer davantage dans la région au niveau diplomatique, économique, social et environnemental », a déclaré Adolphe Digoué, membre du gouvernement chargé du commerce extérieur lors de son allocution vidéo retransmise en ouverture de l’événement. 

Adolphe Digoué (en bas à g.), lors de l’ouverture de l’exposition.

Adolphe Digoué (en bas à g.), lors de l’ouverture de l’exposition.

Un modèle économique plus vertueux

Dans un contexte de crise sanitaire mondiale, cette exposition est également l’occasion pour les décideurs, techniciens, chefs d’entreprises et représentants des organisations régionales d’échanger sur les perspectives de reprise économique dans le Pacifique. La situation d’urgence sanitaire ajoutée à celle de l’urgence climatique, « a fragilisé un peu plus nos petites économies », a constaté le membre du gouvernement. « Nous avons pu développer une certaine résilience. Nous devons sans tarder anticiper et prendre les décisions visant à relancer nos économies, en innovant, en engageant des réformes pour revisiter certains modèles, dorénavant inadaptés. Nos politiques publiques devront tendre vers un modèle économique plus vertueux tout en allant vers une transition économique, énergétique et alimentaire », a souhaité Adolphe Digoué.

Une mobilisation public-privé

La participation de la Nouvelle-Calédonie à la Pacific Expo 2021 est le fruit de la mobilisation de plusieurs acteurs publics et privés. Côté gouvernement, il s’agit du service de la coopération régionale et des relations extérieures, de la cellule ChooseNC ! de la direction des Affaires économiques et du service du Parc naturel de la mer de Corail et de la pêche. Ont également œuvré l’Agence rurale, les provinces Nord, Sud et Îles Loyauté, le cluster NCT&I et les entreprises participantes, le GIE Nouvelle-Calédonie Tourisme et la CCI. « Cette exposition est une opportunité unique de présenter les produits, les services et les entreprises de nos pays et territoires, a rappelé Adolphe Digoué, pour mieux nous connaître, et faciliter la mise en relation entre opérateurs économiques, qu’ils soient publics ou privés ».