6ème SESSION DE LA PLATEFORME OCÉANIENNE DES RISQUES DE CATASTROPHE
09 septembre 2014
« Vers un développement résilient aux risques climatiques et aux catastrophes dans le Pacifique »
La réunion de 2013 avait permis d’adopter le principe d’élaboration, à l’horizon 2015, d’une stratégie en faveur d’un développement résilient aux risques climatiques et aux catastrophes, devant succéder au cadre d’action océanien pour la réduction des risques de catastrophe et la gestion des catastrophes 2005-2015 et au Cadre océanien d’intervention sur les changements climatiques 2006-20015.
La Plateforme océanienne joue un rôle essentiel, aux plans politiques et stratégiques, dans l’élaboration et la mise en œuvre du cadre d’action mondial post-2015. Elle prépare la conférence internationale des Petits États insulaires en développement (SIDS 2014), le cadre d’action d’Hyogo pour la réduction des risques de catastrophes et le cadre d’action mondial post-Hyogo avec la 3ème Conférence mondial à Sendai en mars 2015, et les négociations sur la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.
Cette session a donc eu pour but de faire approuver le projet de stratégie en faveur d’un développement résilient aux risques climatiques et aux catastrophes dans le Pacifique, qui suit ces trois objectifs :
- Renforcement de la gestion des risques, notamment par l’adaptation au changement climatique et la réduction des risques de catastrophe
- Un développement sobre en carbone
- Amélioration de la préparation, de la réponse et du relèvement en cas de catastrophes
Elle a également permis d’établir un consensus entre les différents acteurs océaniens concernés quant au contenu et à la mise en œuvre du cadre d’action mondial post-2015 pour la réduction des risques de catastrophe.
Des sessions de travail et des débats ont été organisés, avec notamment l’intervention des territoires français du Pacifique représentés par M. Jarlegand, directeur de cabinet du Haut-Commissariat de Polynésie française, lors de discussions de haut-niveau, ou encore la présentation par la Nouvelle-Calédonie d’un projet de recherche nommé CADHOM (catastrophes et droits de l’homme), afin d’utiliser la méthodologie de cette recherche pour reproduire un travail similaire dans le Pacifique.
La 6ème plateforme a abouti entre autre, à l'adoption d'une déclaration conjointe téléchargeable ci-dessous.