L’Europe en douze films
17 octobre 2018
Douze longs-métrages à Nouméa, deux programmes d’animation dans neuf communes, un film en tournée sur la Grande Terre : du 7 au 20 novembre, le Festival du cinéma européen sort le grand jeu. Pour la 9e année consécutive, le gouvernement déploie l’Europe sur grand écran. Un rendez-vous en VO à ne pas manquer !
Envie de voyager pour le prix de quelques tickets de cinéma ? C’est ce que propose la 9e Quinzaine du cinéma européen à partir du 7 novembre. France, Espagne, Italie, Belgique, Allemagne, Autriche, Royaume-Uni, Islande, Danemark et Pologne : un périple en douze films est proposé en partenariat avec le Ciné City, le Rex Nouméa, les associations Vision Vidéo et Cinéma d’ici et d’ailleurs.
Le festival attire toujours plus de spectateurs. Au point que, depuis l’an dernier, il s’étire sur quinze jours au lieu d’une semaine initialement. Un record de fréquentation a ainsi été atteint en 2017, avec 5 780 spectateurs, soit 2 200 de plus qu’en 2016. Delphine Ollier, chargée de la programmation pour le gouvernement, souligne que « c’est le public qui a poussé l’événement, qui l’a fait évoluer ». Un public souvent fidèle, qui guette chaque année une sélection de films triés sur le volet.
« Il n’y a pas de thématique, précise la programmatrice. C’est la provenance européenne qui guide les choix, avec un panel de films récents – voire juste sortis –, de pays et de genres variés, de réalisateurs connus ou dont c’est le premier film. C’est important d’avoir un mix entre des films attendus et des films à découvrir. » Il y a d’ailleurs quatre premiers longs-métrages dans la sélection 2018 : Girl, du Belge Lukas Dhont, « un film très intrigant qui a bien fait parler de lui », relève Delphine Ollier, The Guilty, du Danois Gustav Möller, « qui a scotché la critique et le public », The Cakemaker, film germano-israélien d’Ofir Raul Graizer, ou Heartstone, un été islandais, chronique d’une adolescence en Islande.
Sans que ce soit un critère de sélection, la plupart des films présentés ont été primés. « Ce qui nous guide avant tout dans le choix d’un film, c’est sa dimension à faire plaisir et que le spectateur puisse s’y retrouver. » Certains réalisateurs reviennent au fil des sélections, comme Paolo Sorentino, dont on pourra voir le biopic Silvio et les autres ; son Youth avait été projeté en 2015. Ou bien le Polonais Pawel Pawlikowski, dont le film Ida avait été projeté en 2014 et qui revient cette année avec Cold War. « Nous avons un noyau de spectateurs fidèles qui aiment garder un lien d’une édition à l’autre », indique la spécialiste. Côté « valeurs sûres », un Romain Duris dans Nos batailles, du jeune réalisateur franco-belge Guillaume Senez, et une Emma Thompson dans My Lady du Britannique Richard Eyre, devraient attirer un large public.
Le jeune public n’est pas oublié, avec des films d’animation projetés gratuitement, en séances scolaires, dans les trois provinces.
Pour profiter de la programmation, réservez dès le 24 octobre ! (Infos pratiques et programme complet ci-dessous.)
Pratique
Séances au Cinécity
Billetterie à partir du 24 octobre aux guichets habituels du Ciné City de 12 h à 20 h 30. Plein tarif : 1 160 F / Tarif réduit : 820 F.
Scéances au Rex
Billetterie à partir du 7 novembre au guichet d’accueil du festival (hall du Ciné City), de 17 h 15 à 20 h 15 puis sur place, au Rex Nouméa, le jour des séances.
Plein tarif : 1 000 F / Tarif abonnés du Rex : 500 F.
Cinq autres communes accueilleront une projection du film italien Tout mais pas ça ! Voir le programme.