Emploi et insertion professionnelle : Une convention de 29,8 millions d’euros signée entre la Nouvelle-Calédonie et l’Union Européenne
11 avril 2017
Ce jeudi 6 avril, le Vice-président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, Jean-Louis d’Anglebermes, et le Directeur général en charge de la coopération internationale et du développement de la Commission européenne, Stefano Manservisi, ont signé une convention de financement visant à soutenir la Nouvelle-Calédonie dans sa stratégie pour l’emploi et l’insertion professionnelle.
D’un montant de 29,8 millions d’euros et s’étalant sur la période 2017-2020, cette convention est le « volet financier du programme d’appui (entre l’Union européenne et la Nouvelle-Calédonie, ndlr) approuvé en comité du Fonds européen pour le développement par les 28 Etats membres de l’UE, et signé le 24 février dernier à Aruba lors du 15e Forum UE-PTOM ». « Elle s’inscrit dans le cadre du 11e FED courant pour la Nouvelle-Calédonie de 2014 à 2020″, ajoute-t-on.
La convention a été signée par le Vice-président de la Nouvelle-Calédonie, Jean-Louis d’Anglebermes (à gauche) et le Directeur général en charge de la coopération internationale et du développement de la Commission européenne ©Outremers360
La convention signée aujourd’hui à Bruxelles, entre le Vice-président du gouvernement calédonien et le Directeur général en charge de la coopération internationale et du développement, vise surtout à soutenir la « Stratégie emploi et formation professionnelle pour la Nouvelle-Calédonie », mise en place il y a deux ans. « Elle vient aider les politique publiques » calédoniennes déjà existantes, « en matière d’emploi et d’insertion, des jeunes essentiellement et des jeunes éloignés de l’emploi, peu ou pas qualifiés », nous explique Jean-Louis d’Anglebermes.
Pour obtenir ce soutien, « l’obligation que nous a faite l’Europe c’est d’avoir une stratégie Pays pour mettre ensemble une stratégie commune avec les outils déjà existants ». « La Nouvelle-Calédonie, c’est un gouvernement et trois provinces, avec souvent des stratégies propres à chacun », précise Jean-Louis d’Anglebermes. « On pourra évaluer l’efficacité de cette stratégie à travers les indicateurs que nous demande l’Europe pour le décaissement d’une partie du financement », poursuit-il. Ce financement est « décaissé de deux manière différentes: une partie fixe qui nécessite un rapport d’exécution et une partie variable en fonction des objectifs atteints, évalués à travers les indicateurs ».
« Ce projet spécifique s’insère dans une continuité d’approche du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie qui est d’aider à créer de l’emploi », explique de son côté Stefano Manservisi, Directeur général en charge de la coopération internationale et du développement de la Commission européenne. « C’est un soutien financier dans la mesure où on finance une opération de création d’emploi mais à l’intérieur de ceci, il y a aussi des composantes de mobilisation d’expertise ou d’assistance technique ». Un soutien qui, confie le Directeur général en charge de la coopération internationale et du développement, perdurerait quelque soit l’avenir statutaire de la Nouvelle-Calédonie.