Main dans la main pour le 11e Forum francophone

03 mai 2018

Information

Valérie Meunier, Bernard Deladrière et Jean-Pierre Nirua (de g. à d.) ont signé une convention de partenariat pour l’organisation du 11e Forum francophone du Pacifique.

Le 11e Forum francophone du Pacifique 2018 aura lieu à Port-Vila, au Vanuatu, du 5 au 8 septembre. Pour organiser cet événement, le Vanuatu pourra compter sur le soutien de la Nouvelle-Calédonie dans le cadre d’une convention partenariale signée il y a quelques jours.

En charge de la francophonie au gouvernement, Bernard Deladrière s’est rendu à Port-Vila le 18 avril dernier pour signer une convention de partenariat avec le Vanuatu. Son objet ? Permettre à la Nouvelle-Calédonie d’offrir au pays voisin son expérience et son expertise en vue de l’organisation du prochain Forum francophone du Pacifique, qui se tiendra à Port-Vila, en septembre.

Aux côtés de Bernard Deladrière, la signature officielle de cette convention a réuni le ministre de l'Éducation, de la formation et de la francophonie du Vanuatu, Jean-Pierre Nirua et la directrice du Centre de rencontres et d'échanges internationaux du Pacifique (Creipac), Valérie Meunier.

Une francophonie dynamique

« L’idée d’organiser le Forum francophone du Pacifique ici, au Vanuatu, a germé lors de la dernière édition qui s’est tenue à Nouméa, a rappelé Bernard Deladrière. La convention que nous signons aujourd’hui concrétise ce vœu. Elle permettra au Vanuatu d’accueillir le 11e Forum du Pacifique et, à cette occasion, tous les acteurs de la francophonie de la région Asie-Pacifique ». Pour cela, le Vanuatu pourra notamment s’appuyer sur les savoir-faire du Creipac, du correspondant national de l’OIF, Gaean Ruru, et de l’Alliance française de Port-Vila.

 « Depuis l’adhésion de la Nouvelle-Calédonie à l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) en 2016, qui a rejoint le Vanuatu, nos territoires voisins et amis se concertent pour bâtir une stratégie régionale de promotion de la langue française et du plurilinguisme, a poursuivi Bernard Deladrière. Avec l’appui de l’OIF, notre ambition est de redonner à la langue française sa place et son rôle dans cette région ».