Thierry Cornaille, rassurant à l'Assemblée générale des Nations unies

16 octobre 2015

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Thierry Cornaille, porte-parole du gouvernement, s’est exprimé vendredi à la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies, dans le cadre de la session annuelle de la 4e commission dédiée aux questions de politiques spéciales et de décolonisation. Sa présence marquait l’engagement du gouvernement à respecter à la lettre les dispositions de l’Accord de Nouméa selon lesquelles il sera porté à la connaissance des Nations Unies le cheminement de la Nouvelle-Calédonie vers son émancipation.

Mandaté par Philippe Germain, le porte-parole du gouvernement a répondu aux préoccupations exprimées par l’Assemblée générale dans sa résolution du 5 décembre 2014 consacrée à la Nouvelle-Calédonie. Huit au total, elles tournaient autour du processus d’évolution institutionnelle de la Nouvelle-Calédonie, et concernaient des thématiques comme la situation politique, économique et sociale, la gestion des ressources naturelles – nickel en premier lieu –, la prise en compte des aspirations et de la culture du peuple kanak, la mission de visite du comité spécial de décolonisation en mars 2014, l’importance pour la Nouvelle-Calédonie d’accroître son insertion dans la région Pacifique, ou encore la détermination du corps électoral restreint.

Sur tous ces points, Thierry Cornaille a su rassurer ses interlocuteurs. Insistant sur la volonté du gouvernement d’établir « un dialogue constructif avec tous les acteurs de l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie » et de rendre compte le plus souvent possible à l’Assemblée générale des Nations Unies de l’évolution du processus. « Soyez certains que le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie poursuivra ses efforts, dans un esprit de consensus et d’unité, et contribuera, pour toutes les missions qui relèvent de sa responsabilité, au succès de ce processus de décolonisation », a-t-il conclu, à l’issue d’un discours consensuel.

En marge de son intervention, Thierry Cornaille a multiplié les rencontres bilatérales. Avec les représentants des Salomon, du Vanuatu, de Fidji, de Papouasie-Nouvelle-Guinée, d’Indonésie et de l’Australie, ceux de la Mission permanente de la France auprès des Nations Unies dont l’ambassadeur François Delattre, et trois fonctionnaires du département des affaires politiques à l’ONU, en charge des affaires de décolonisation.

Le porte-parole du gouvernement a également rencontré Brian Bowler, président de la 4e commission. « Tous mes interlocuteurs, qui avaient besoin d’informations, se sont montrés satisfaits de cet éclairage sur l’évolution du processus électoral depuis l’Accord de Nouméa jusqu’à sa sortie. J’ai également insisté sur notre demande, aujourd’hui en bonne voie, d’intégrer le Forum des Îles du Pacifique au titre de membre à part entière, ainsi que sur l’importance du prochain Sommet France-Océanie le 26 novembre à Paris et de l’engagement de la Nouvelle-Calédonie dans la COP 21. »