L’Europe invite à « partir pour mieux revenir »

18 octobre 2018

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Les participants aux ateliers ont désormais toutes les clés pour monter des projets qui pourront bénéficier du financement d’Erasmus+ et profiter aux jeunes.

Les participants aux ateliers ont désormais toutes les clés pour monter des projets qui pourront bénéficier du financement d’Erasmus+ et profiter aux jeunes.

La Nouvelle-Calédonie est éligible au programme européen pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport, Erasmus+. Pourtant, peu de Calédoniens en profitent. Pour sensibiliser les structures œuvrant auprès des jeunes sur les nombreuses opportunités de mobilité à l’international, le gouvernement les a réunies pendant trois jours, avec le soutien de la Commission européenne. En 2019, les projets devraient fleurir.

Le programme européen Erasmus n’est pas nouveau. Mais depuis 2014, ce dispositif permettant de séjourner à l’étranger dans le cadre d’un projet d’études est renforcé : il englobe désormais les domaines de l’enseignement scolaire et supérieur, de la formation professionnelle, de la jeunesse et du sport. D’où sa nouvelle dénomination rallongée d’un « + ». Erasmus+ est ouvert aux jeunes de moins de 30 ans, pour un volontariat, un cursus d’études, d’apprentissage ou un stage, mais aussi aux professionnels du secteur de la jeunesse, aux enseignants et formateurs, et à tout organisme des secteurs concernés.

Une enveloppe doublée à saisir

Mal connu en Nouvelle-Calédonie, alors qu’il concerne l’ensemble des pays et territoires d’outre-mer, Erasmus+ représente pourtant un levier financier important dans le cadre de projets de mobilité à l’international. Le prochain programme 2021-2027 a même vu son enveloppe doubler. Pour ne pas laisser passer cette locomotive sans s’y accrocher, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a donc organisé, avec le soutien de la Commission européenne et de son bureau à Nouméa, un séminaire pour rassembler et sensibiliser tous les acteurs concernés. Car c’est bien à travers eux qu’Erasmus+ peut atteindre les jeunes, et notamment les plus éloignés de l’emploi. Pour bénéficier du programme Erasmus +, il faut en effet s'adresser à un organisme porteur d'un projet financé par le programme. Un particulier ne peut pas solliciter isolément cette bourse. L’enjeu est donc bien de mobiliser les forces vives pour qu’elles formulent des projets, dans lesquels jeunes et professionnels pourront s’insérer.

Partir et recevoir

Du 10 au 12 octobre, une quarantaine de participants (acteurs provinciaux, chefs d’établissements scolaires, associations, chambres consulaires, université…) ont ainsi bénéficié d’une information complète à travers l’expertise d’intervenants spécialistes de la mobilité internationale, du volontariat et des programmes européens. Ils ont pu aussi échanger sur leurs pratiques, les avantages de la mobilité et de l’accueil (car la réciprocité est importante), la façon de valoriser ces expériences, souvent très riches au plan personnel, pour un meilleur accès à l’emploi, etc.

Un vecteur de réussite

Abordée également, la convergence des politiques publiques, la mobilité étant au carrefour des politiques d’emploi-insertion professionnelle, d’éducation et de jeunesse et sport. Jean-Louis D’Anglebermes, vice-président du gouvernement, l’a rappelé en ouverture de ces ateliers, en évoquant le projet éducatif calédonien, la stratégie emploi et insertion professionnelle et les états généraux de la jeunesse : « À la croisée de ces travaux, la mobilité internationale est un vecteur de réussite pour notre jeunesse. Nous voulons qu’en dépit de notre contexte insulaire, les jeunes puissent s’en saisir pour construire leur avenir. »

Au terme de ces trois jours, le constat général reflète une « grande motivation » des participants et une « dynamique très positive ». La phase suivante a débuté : bâtir de nouveaux projets, remplir des dossiers… La boîte à outils est à portée de main.

Jean-Louis D’Anglebermes : « Nous voulons aider les jeunes à mobiliser les ressources utiles à la définition de leurs projets d’insertion sociale, culturelle, professionnelle, bref, à leur projet de vie. »

Jean-Louis D’Anglebermes : « Nous voulons aider les jeunes à mobiliser les ressources utiles à la définition de leurs projets d’insertion sociale, culturelle, professionnelle, bref, à leur projet de vie. »

Pour tout renseignement, contacter le Centre information jeunesse de Nouvelle-Calédonie, CIJ-NC : 28 22 66 ou communication.cij@gmail.com.

http://information-jeunesse.nc/

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